Coronavirus : les mesures concernent aussi le zoo de Rabat
Même si l’état d’urgence sanitaire a entrainé la fermeture de plusieurs établissements ouverts au public comme le jardin zoologique de Rabat, le bien-être des animaux a été pris...
Suite à un contrôle effectué dans une « ferme pédagogique », dirigée par l’école coranique de Saint-Denis à Forest, la police de Bruxelles a procédé mardi 10 novembre en début de soirée, à la confiscation de l’ensemble des animaux. Cinq refuges ont pris en charge des dizaines d’animaux emprisonnés dans des conditions lamentables, à la demande de la zone de police Bruxelles-midi.
Au total, une trentaine d’animaux dont, des poneys, des alpagas, des animaux de basse-cour, des autruches, nandous, maras, une chèvre, ou encore des hiboux grands-ducs et autres, qui vivaient dans des conditions déplorables, alors même que leur détention est interdite, fait savoir Sud info.
Les animaux étaient à l’étroit, coincés entre un haut mur et des grilles de chenil, pataugeant dans un mélange d’urine, d’excréments et de boue. Les soigneurs professionnels et bénévoles des refuges ont été surpris par l’environnement insalubre dans lequel vivaient les animaux. « Même dans les pires cirques, encore autorisés il y a quelques années en Belgique, je n’ai jamais vu des conditions de détention aussi pitoyables pour des animaux exotiques. Qualifier cela de ferme pédagogique est complètement invraisemblable », s’est indigné Jean-Marc Montegnies, président d’Animaux en péril.
Les équipes de refuge ont embarqué les animaux, qui ont été par la suite, placés dans les différents lieux en Wallonie. Les rescapés ont ainsi découvert un nouvel environnement, propre et adéquat, bénéficiant de la bienveillance des soigneurs.
Help Animals, Animaux en péril, le Rêve d’Aby et Equichance estiment que les organes de contrôle compétents pour l’enseignement, se préoccuperont davantage de cet établissement et éviteront à l’avenir ces genres de projets catastrophiques. Le dossier sera transmis à Bruxelles environnement. L’autorité a soixante jours pour décider de la destination finale des animaux, conclut la même source.
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