Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’adoption de la communication conjointe de l’Union européenne (UE) qui vise à relancer et renforcer son partenariat stratégique avec ses partenaires du voisinage méridional, rapporte Hespress.
Il s’agit selon le site, d’une plateforme d’échanges sur les réformes du système de la protection sociale post-Covid-19, plus particulièrement la composante de la couverture maladie dans le cadre de la coopération Maroc-UE, et dans lequel, experts et représentants institutionnels débattront de leurs actions.
La Senior Fellow au PCNS, Nouzha Chekrouni, a indiqué que la rencontre a pour but de « créer un espace pour intensifier le dialogue, avoir une densité analytique et pour impliquer à la fois les experts et les chercheurs universitaires, afin d’éviter les difficultés qu’ont connues d’autres pays ».
« C’est un chantier royal important pour tous les Marocaines et les Marocains », a-t-elle ajouté, soulignant que « nous avons une expertise et un savoir-faire marocain que nous voulons renforcer davantage […] pour avoir un impact sur les populations cibles ».
Cette table-ronde a vu l’intervention de plusieurs personnalités, à savoir l’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Claudia Wiedey, l’ancien ministre de la Santé, Anass Doukkali et le directeur de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS), Abdelaaziz Adnane.
Parmi les défis auxquels devra faire face le Maroc, figure le vieillissement accéléré de la population, la durabilité de ce régime face aux changements sociaux et démographiques, et la prise en compte d’une autre réalité, celle de la prévalence des maladies lourdes chroniques au Maroc, a indiqué le panel d’experts.
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Concernant la mise en place du projet de la généralisation de la couverture maladie au Maroc, Claudia Wiedey a estimé qu’elle sera certainement différente qu’en Europe mais que l’avantage qu’a le Maroc, c’est qu’il peut profiter des expériences des pays européens.
« Ici, à mon avis, on a un avantage, le Maroc peut, s’il le veut, profiter des meilleures connaissances et expertises que nous avons (au sein des pays membres), et bien sûr nous restons engagés avec un programme assez large » a-t-elle conclu.