Depuis le 1ᵉʳ juillet 2020, la France a expulsé 48 étrangers, dont des Marocains, en situation irrégulière et soupçonnés de radicalisation. L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ce vendredi, cinq ans après les attentats de 2015.
Ces chiffres officiels fournis par Gérald Darmanin, sur Franceinfo, sont encore bien loin des 231 annoncés par lui-même, mi-octobre, fait savoir RTL. Outre les 48 expulsions, « la moitié de ces 231 personnes sont désormais hors d’état de nuire », a affirmé le ministre français, dont les services font savoir que, 50 d’entre elles sont actuellement en centre de rétention administrative dans l’attente de leur expulsion, et 43 autres, assignées à résidence.
Et Gérald Darmanin d’ajouter : « Il y a encore plus d’une centaine d’étrangers en situation irrégulière que nous soupçonnons de radicalisation » en France.
Ce dernier a par ailleurs dit espérer que son périple au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en Russie (les pays plus représentés parmi les étrangers radicalisés en situation irrégulière en France), va « faire accélérer ces expulsions ». À savoir que Gérald Darmanin s’est déplacé dans chacun de ces pays avec en main, une liste de personnes à expulser. Ce procédé a « déjà donné un certain nombre de résultats », a-t-il assuré.
Au total, Gérald Darmanin a rappelé que « plus de 450 » étrangers en situation irrégulière, inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), ont été expulsés de France depuis le début du quinquennat Macron.