Résidant à Passignano sul Trasimeno, dans la province de Pérouse, ce jeune marocain n’est plus le bienvenu sur le sol italien. Ses « positions de partage explicite et son soutien » à l’Etat islamique en sont la cause.
Le prévenu se serait également « engagé sur la voie de la radicalisation djihadiste ». Les médias locaux rapportent qu’il a été appréhendé au terme de longues investigations du Groupe opérationnel spécial (ROS) des Carabiniers. Ce constat a permis à la justice d’établir la menace qu’il représente pour l’ordre public, sur le territoire italien. Il a donc été expulsé par décret du Ministre de tutelle, Matteo Salvini, précise-t-on. Il y a quelques années, le prévenu avait déjà été condamné à 3 ans et 10 mois d’emprisonnement pour toxicomanie.
Depuis 2001, l’Italie est le seul grand pays occidental à n’avoir connu aucun attentat terroriste islamiste. Une exception qui perdure grâce à un cocktail unique de répression policière.