Les États-Unis vont augmenter leurs investissements en Afrique, y compris le Maroc. C’est du moins ce qu’a déclaré David Marchick, directeur d’exploitation de l’US International Development Finance Corporation (DFC) lors de la conférence de l’African Venture Capital Association (AVCA), tenue en mode virtuel le 20 avril 2021.
« Avec l’administration Biden, l’US International Development Finance Corporation (DFC) va augmenter ses subventions à l’Afrique. Le climat est une grande priorité, et nous augmenterons nos activités pour soutenir les entreprises dirigées par des femmes, la technologie, les soins de santé et les infrastructures immobilières. Nous allons augmenter de 20 % nos engagements annuels moyens envers l’Afrique, estimés de 4 à 5 milliards de dollars US », a déclaré David Marchick. Ces investissements passeront ainsi de 5 milliards de dollars à 6 milliards de dollars.
Lors de la conférence de l’African Venture Capital Association (AVCA), tenue en mode virtuel le 20 avril 2021, les gestionnaires de fonds ont examiné les économies émergentes d’Afrique avec des opportunités croissantes et les marchés africains bien établis du capital-investissement tels que le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana, l’Égypte et le Maroc.
Créé en décembre 2019 par la fusion de l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC) avec la Development Credit Authority (DCA) de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l’US International Development Financial Corporation (Société de financement du développement international, DFC) des États-Unis investit dans des secteurs allant des infrastructures essentielles, de l’énergie et de la technologie aux soins de santé et au financement des petites entreprises et des femmes entrepreneurs.