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Ekram Sarrokh
Entraîneuse de boxe, éducatrice, Ekram Sarrokh, née d’une mère marocaine, fait son entrée en politique. Cette femme de confession musulmane se présente aux prochaines élections en Belgique, afin de renforcer son combat pour l’autonomisation des femmes.
Une nouvelle corde à l’arc d’Ekram Sarrokh : la politique. Rien ne prédestinait cette entraîneuse à une carrière politique. Le déclic de la jeune femme vient d’une rencontre fortuite au marché. L’adjointe au maire Astrid De Bruycker (Vooruit) la suivait déjà sous le nom de ‘coachkillah’ sur Instagram, et elle l’a abordée avec le maire Mathias De Clercq (Open VLD), fait savoir Nieuwsblad.be. Son engagement pour l’autonomisation des femmes les fascine. Aujourd’hui, elle se présente comme indépendante sur la liste de « Pour Gand », à la 11ᵉ place. « Je n’aurais jamais pensé entrer en politique, mais en tant qu’indépendante, je veux apporter plus aux Gantois. Je ne suis pas une politicienne de Gand », a-t-elle déclaré.
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Sarrokh est née d’une mère marocaine et a grandi à Gand. Elle réside à Gentbrugge. « Ma mère est originaire du Maroc, mais elle est venue ici très jeune », raconte-t-elle. À 25 ans, elle se marie et fonde avec son mari la salle de gym « The Academy Ghent ». En parallèle, elle travaille comme éducatrice à Athénée de Merelbeke. En tant qu’entraîneuse de boxe, elle fait de l’autonomisation des femmes une priorité. « Je veux les autonomiser. Il est important pour moi d’être présente en tant que femme. Si des gens se reconnaissent en moi, c’est un plus. C’est un peu tabou de ressembler à Hulk en tant que femme, mais je veux briser cela », s’engage-t-elle.
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En tant qu’éducatrice, elle a choisi de donner un coup de pouce aux jeunes issus de milieux familiaux difficiles. « J’utilise le sport pour soulager les élèves de leurs soucis. Ils sont réceptifs, ce qui crée un lien de confiance. Ma propre situation familiale n’était pas idéale et cela n’a fait que renforcer mon désir d’aider les autres. Cela me rend plus forte dans la vie. » Passionnée de voyage, elle préfère se rendre dans les pays où elle peut faire du sport. En 2022, elle a séjourné à Dubaï.
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Aujourd’hui, Sarrokh veut se consacrer à la politique. « Mon mari et moi remplissons nos journées de motivation et de sport. Mais je veux prendre du temps pour la politique. Je veux m’y investir à fond et faire campagne. J’attendais cela depuis longtemps. »
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