Ekram Sarrokh : de la boxe à la politique
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Photo : David Hagemann - Grenzecho
Accusé en assises de deux assassinats et cinq tentatives d’assassinat, Omar Benchamsy est actuellement jugé en Belgique. Les déclarations de l’homme d’origine marocaine étonnent.
Le procès d’assises d’Omar Benchamsy se poursuit à Eupen. Il est reproché à cet habitant de Baelen né au Maroc en 1969 et arrivé en Belgique en 2005 les assassinats de Ralph (54) et Vincent (47) et cinq tentatives d’assassinat. Des faits qui se sont déroulés durant la nuit du 14 au 15 octobre 2021, dans le café « A Ge Pömpke », situé rue Gospert, au centre d’Eupen. Cette nuit-là, Omar est entré dans le café muni d’un grand couteau de cuisine et a porté des coups à l’arme blanche aux personnes qui se trouvaient à l’intérieur de l’établissement. C’est son épouse belge de 21 ans son aînée qui avait appelé les secours à 02h05 pour les informer que son conjoint venait de quitter la maison, muni d’un grand couteau. Quelques heures plus tôt, il s’était rendu à plusieurs reprises dans un autre établissement, où il se serait montré collant envers d’autres clients et aurait été accusé de vouloir voler un chien.
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« Alors que j’ai simplement proposé à son maître d’aller le promener puisqu’il était embêté par la laisse pendant qu’il téléphonait », a-t-il avancé, expliquant avoir été aussi blessé par le fait que les autres clients refusaient les tournées qu’il proposait à l’A Ge Pömpke. Lors de l’interrogatoire, l’accusé reconnaît les faits, mais assure n’avoir aucun souvenir de la scène de crimes. « Ce n’est pas parce que je ne veux pas vous expliquer. C’est parce que j’en suis incapable. Mes souvenirs sont flous. J’ai vécu cette scène comme dans un sommeil profond. C’est horrible ce que j’ai fait. J’ai pris la vie de deux personnes, j’en ai blessé cinq autres, j’ai gâché la vie de ma femme et la mienne mais aujourd’hui le plus important, ce sont les victimes », a-t-il déclaré. À en croire le président, l’accusé s’est presque évanoui en voyant les photos montrées par les enquêteurs. « Je n’ai pas supporté l’animal qui était en moi. Je ne peux pas accepter que j’aie pu commettre de tels faits », explique Benchamsy.
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