Un important contingent de policiers, gendarmes, et d’agents de l’Équipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris) ont été déployés au tribunal pour garantir la sécurité et la sérénité lors du procès, rapporte Midi Libre. Parmi les prévenus, on compte des membres d’une même famille, très connue à Béziers, possédant des garages automobiles, une salle de sport et des boîtes de nuit qu’ils utilisaient comme écran pour mener en douce leurs trafics présumés et les blanchiments d’argent.
L’affaire a éclaté après que les militaires de la gendarmerie de Pézenas ont reçu en 2020 une dénonciation d’un trafic de produits stupéfiants de la part d’un témoin anonyme. Les agents ont ensuite mené leurs enquêtes et ont réussi à localiser les trafiquants de drogue, deux frères, qui étaient très actifs dans la commune de Montblanc et les environs. Mais les enquêteurs découvrent qu’il s’agissait en réalité d’un réseau criminel qui, en plus du trafic de drogues, faisait aussi du trafic d’armes, de cigarettes et de voitures volées, et du blanchiment d’argent.
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Dix-sept suspects ont été interpelés le 4 avril 2020, et deux autres, qui étaient au Maroc et en Arménie, quelques semaines plus tard. En tout, plus de 30 armes dont des armes d’assaut, des milliers de cigarettes, d’importantes quantités de munitions de divers calibres, des gilets pare-balles, de fausses cartes de police, de la drogue, ainsi que 53 000 euros en espèces ont été saisis. Les enquêteurs ont aussi retrouvé 134 victimes de vols de voitures, lesquelles étaient revendues par les prévenus qui trafiquaient leurs compteurs.
Au cours de ce procès de dix jours, les avocats auront quatre jours pour présenter leurs plaidoiries, après la première journée qui a été consacrée à la lecture des chefs d’inculpation aux prévenus. L’avocat des principaux mis en cause, absent, pourrait demander le renvoi du dossier.