Dans ce livre paru aux éditions Edi’lybris, Abdel-François Nadini explique comment il s’est construit « à partir d’une cuillère en bois et à l’éclairage d’une bougie ». Grand nom du tennis marocain, le gérant du tennis club de l’Orangerie a su « toujours prendre le train à l’heure », et donc, saisir toutes les opportunités qui se sont présentées à lui.
À lire : Reda Bennani, l’avenir du tennis marocain
« Au début, j’ai écrit une vingtaine de pages pour raconter ce que j’avais vécu à ma fille Yasmine, lui dire d’où je venais. Tout le monde m’a dit qu’il fallait que j’écrive un livre », confie ce Marocain, originaire d’El-Jadida, à Sud Ouest. De ramasseur de balles à cinq ans, il a réalisé une carrière exceptionnelle, devenant « le numéro deux du tennis marocain ». « Je dois tout à ce sport », a déclaré celui qui a participé à plusieurs coupes Davis.
À lire : « Illégitimes », le premier livre de la journaliste marocaine Nesrine Slaoui
Abdel-François tenait à ouvrir un restaurant marocain et a réalisé son rêve. « Le Marrakech » a vu le jour à Pontaillac, un établissement qui a eu du succès, mais qu’il a fini par fermer pour revenir à ses premières amours. Gérant du club de l’Orangerie depuis 2011, il assure être « mille fois plus heureux » même s’il « gagne trente fois moins qu’avant ». « De la bougie aux projecteurs » est disponible au club de l’Orangerie.