Le Maroc a exposé jeudi à Genève devant la Commission des Droits de l’homme, les grandes lignes des réformes qu’il a entreprises ces dernières années en vue de promouvoir les droits de la femme marocaine et de favoriser son émancipation aux plans politique, social, économique et culturel.
S’adressant à la 61e session de la Commission des Droits de l’homme, dans le cadre du point inscrit à l’ordre du jour et relatif à "l’intégration des droits fondamentaux des femmes et de l’approche sexospécifique", Abdelfattah El Kadiri, du Ministère des Affaires étrangères, a rappelé comment le Maroc, "profondément convaincu que la promotion de la femme et son intégration au développement sont un préalable incontournable pour la réalisation" de son projet de société démocratique et moderniste, "s’est engagé dans un processus de réformes profondes dans plusieurs secteurs de la vie publique et institutionnelle, visant le renforcement de l’autonomie de la femme, l’amélioration de sa situation et la lutte contre la discrimination à son égard". "Cette volonté des autorités marocaines, a argumenté le diplomate, s’est traduite dans la réalité par la participation de la femme à la gestion des affaires publiques et au processus décisionnel à tous les niveaux, et à travers une présence de plus en plus croissante dans les institutions législative, exécutive et judiciaire du Royaume. Ainsi, 35 femmes ont été élues au Parlement lors des dernières élections de septembre 2002, et deux femmes ont été nommées ministres au sein de l actuel gouvernement". Ce nouveau Code, qui constitue un tournant historique dans la situation de la femme marocaine, a-t-il ajouté, vise à consolider la cohésion de la famille, à garantir au mieux l’égalité, l’équité et les droits fondamentaux de la femme, à préserver les intérêts supérieurs de l’enfant, tout en sauvegardant la dignité de l’Homme".
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