Le PJD, mauvais perdant
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Mohamed Sassi
La cuisante défaite du Parti de la Justice et du développement (PJD) continue de susciter des réactions dans le rang des acteurs politiques. C’est le cas de Mohamed Sassi, un des dirigeants du Parti socialiste unifié (PSU), qui a déclaré que la défaite du PJD aux élections du 8 septembre était due à l’absence d’Abdelillah Benkirane et à la pandémie du Covid-19.
Le responsable politique intervenait lors d’une rencontre organisée dimanche à Rabat par l’Institut Prometheus pour la démocratie et les droits de l’homme (IPDDH). En plus des raisons évoquées, il a également déclaré que l’absence d’un véritable rival politique et les restrictions imposées aux associations du parti et son bras idéologique le Mouvement de l’unicité et de la réforme (MUR) ont aussi provoqué la chute électorale du PJD.
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Mais les soucis du Parti ne sont pas nés avec les élections. Ils étaient sournois et ont été engendrés par le retrait du PJD du cercle Justice et Bienfaisance, et la normalisation avec Israël, en plus des « scandales moraux ».
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Il a ajouté que le facteur le plus important a été aussi l’absence de la « cohésion organisationnelle » qui distinguait la formation politique. Pour lui, le fait que des « membres du parti et du MUR n’ont même pas voté aux élections » est la preuve que la déchéance était inévitable.
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Mohamed Sassi a, en outre, soutenu que les nombreuses années passées par les islamistes à la tête du gouvernement ont poussé leurs adversaires à recourir à tous les moyens pour leur arracher le pouvoir. C’est ce qui a justifié la guerre médiatique, celle de l’argent et la floraison de nouveaux inscrits.
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