Une roche noire découverte au Maroc en 2018 aurait quitté la Terre, puis est restée un long moment dans l’espace, avant de revenir sur la planète, selon des chercheurs. Un phénomène inédit en science si cette thèse venait à être confirmée.
Un fragment de mandibule humaine probablement d’âge néolithique (au moins 6000 à 5000 ans avant notre ère) et une série d’abris sous roche ont été découverts à l’Oued Lksab, dans la région d’Essaouira, par une équipe d’archéologues maroco-française.
Un communiqué du ministère de la Culture indique que, dans le cadre d’un programme de recherches archéologiques effectuées dans la région d’Essaouira du 7 novembre au 7 décembre 2007, des outils lithiques de la culture atérienne, dont l’âge est estimé dans cette grotte d’au moins 40 mille ans, et des ossements d’animaux fossiles et parfois des coquilles marines, essentiellement des huîtres, ont été également mis à jour dans la région de Jebel Lahdid, principalement dans la grotte de Bizmoune.
Dans la région de l’Oued Lksab, les fouilles archéologiques ont démontré que les populations préhistoriques ont taillé des outils lithiques à partir du silex disponible dans des sources très proches et consommé des animaux fossiles d’alcélaphinés de bovidés et des oeufs d’Autruche. Les fouilles dans la région de Jebel Lahdid, ont principalement concerné la grotte de Bizmoune qui monte une succession de cultures préhistoriques allant du Néolithique au Paléolithique moyen.
Dans les niveaux plus récents, probablement avant 10 mille ans, les populations préhistoriques dans cette cavité ont fabriqué leurs outils à partir de silex sous forme de lames et lamelles et ont également consommé des mollusques marins et des animaux fossiles.
La découverte de morceaux de l’ocre rouge dans certains niveaux archéologiques, selon les chercheurs, prouve que ces populations avaient une pensée symbolique, car cette matière était utilisée comme colorant du corps ou des objets. L’abondance de la matière première lithique dans des sources proches a facilité à ces préhistoriques la fabrication de leurs outils.
Ces nouvelles recherches, qui vont se poursuivre en 2008, représentent les premières fouilles dans les niveaux préhistoriques jamais réalisées dans la région d’Essaouira. Elles sont menées par une équipe d’archéologues de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine, du ministère de la Culture, et du Centre national de la recherche scientifique.
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