Maroc : grogne chez les propriétaires des bars et des cabarets

Les propriétaires des bars, cabarets et cafés à chicha sont dans l’expectative. Alors que certains d’entre eux ont ouvert en milieu de semaine dernière, d’autres hésitent encore à ouvrir pour n’avoir pas reçu jusqu’ici, reçu aucune instruction officielle pour la réouverture de leurs établissements.

La confusion est grande dans le rang des propriétaires des bars, cabarets, restaurants et cafés à chicha. Aucune information officielle concernant la date de reprise de leurs activités n’a été publiée après un confinement de trois mois.

Si certains ont ouvert sans avoir reçu de contre –ordres, d’autres hésitent encore et craignent une sanction ou la perte de leur licence. D’après le quotidien Assabah, certains s’activaient pour la reprise de leurs activités, ce samedi. Malheureusement, ils ont été contraints à rouvrir le 11 juillet prochain, date de l’expiration de l’état d’urgence sanitaire.

Il s’agit des bars servant des boissons alcoolisées sans offrir de repas et censés fermer à 23 heures. Cette catégorie a été exclue de la deuxième étape du déconfinement, suite à la publication du communiqué conjoint officiel des ministères de l’Intérieur et de la Santé. Selon le même média, les cabarets et les boîtes de nuit, ainsi que les cafés à chicha devraient ouvrir en principe le 11 juillet, même si certains demeurent sceptiques et évoquent des dates de réouverture pouvant s’étaler jusqu’à la fin du mois de juillet.

Plusieurs restaurants bien connus ont repris leurs activités, mais ils ont été contraints à fermer à 23 heures en dépit de leur licence qui leur permet de rester ouverts jusqu’à 1 heure du matin, à condition de servir des repas à leurs clients et de ne servir d’alcool qu’au comptoir. Confus, ces professionnels ont rencontré les autorités locales, qui curieusement attendent toujours les instructions officielles de l’administration centrale à Rabat.