Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) "a relevé que les propos abrupts et contestables de l’un des intervenants, n’avaient suscité aucune réaction ou demande d’explication sur le plateau" et estimé que "cette séquence traduisait un défaut de maîtrise de l’antenne", indique l’instance de régulation de l’audiovisuel, dans un communiqué.
Elle rappelle qu’ "en cette période de crise sanitaire aiguë, où les interrogations, le besoin d’information et les enjeux de cohésion sociale sont plus forts que jamais, les médias portent une responsabilité éminente".
"Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique où il y n’a pas de masque, pas de traitement, pas de réanimation,… Un peu comme cela s’est fait pour certaines études avec le sida ou chez les prostituées. On essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et qu’elles ne se protègent pas", avait suggéré sur LCI, le Pr Jean-Paul Mira, chef de service de réanimation à l’hôpital Cochin de Paris.
"Vous avez raison, on est en train de réfléchir en parallèle à une étude en Afrique pour faire ce type d’approche", avait renchéri le chercheur de l’INSERM, Camille Locht.
Les propos des deux médecins avaient soulevé de vives polémiques et suscité de l’indignation.