Vague de licenciements au PJD
Après sa déroute électorale, le Parti de la justice et du développement (PJD) se voit contraint de licencier ses employés en raison de la forte baisse de ses revenus.
Les trois conseillers du Parti de la justice et du développement (PJD) qui n’ont pas voulu démissionner de la deuxième chambre, conformément aux injonctions des dirigeants du parti, ont été sanctionnés.
Il s’agit de Mustapha Dahmani, Mohamed Benfqih et Said Chakir, élus pour siéger à la chambre des conseillers lors des dernières élections. Ils sont désormais persona non grata au sein de leur parti, rapporte H24info, ajoutant que le secrétariat du parti a annoncé de lourdes sanctions à leur encontre.
A lire : Encore un coup d’éclat de la part du PJD
Dans un communiqué, le parti de la Lampe, qui ne reconnait pas le verdict des urnes à l’issue des élections, avait affirmé ne pas être « concerné » par une adhésion à la Chambre des conseillers et avait appelé ses candidats « déclarés gagnants » à présenter leurs démissions. Une injonction visiblement ignorée par les élus concernés.
Conséquence, dix jours après, le secrétariat du parti a annoncé des « mesures disciplinaires » contre Mustapha Dahmani et Mohamed Benfqih, souligne le communiqué, précisant que leurs « responsabilités » au sein du parti et leur « appartenance » à ses différents organes ont également été suspendues. Ils n’auront plus « aucun pouvoir représentatif dans les conseils élus » au nom du PJD et ne pourront plus s’exprimer ou agir en son nom au sein de ces conseils.
A lire : Mustapha Ramid, prochain secrétaire général du PJD ?
Quant au troisième élu, Said Chaki, le PJD indique que son adhésion au PJD n’était jusqu’ici pas finalisée. « Le parti était en train de compléter les procédures de son adhésion », écrit le secrétariat général, « mais ce qu’il a fait a nécessité la suspension de ces procédures ».
Aller plus loin
Après sa déroute électorale, le Parti de la justice et du développement (PJD) se voit contraint de licencier ses employés en raison de la forte baisse de ses revenus.
Le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi veut empêcher les associations de défense des biens publics de porter plainte contre les élus, estimant que cette action est du...
Le PJD a désigné Abdellah Bouanou à la présidence du groupe parlementaire du parti. Il pilotera le groupe de 13 députés à la Chambre des représentants.
Au bord de l’implosion, les islamistes du PJD sollicitent l’ex-ministre des droits de l’Homme Mustapha Ramid pour prendre les rênes du parti. L’homme est connu pour son...
Ces articles devraient vous intéresser :