
La simplification des procédures administratives pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) a permis à ces derniers de se mettre à jour vis-à-vis de l’administration fiscale, a déclaré Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances.
"Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) n’est pas une institution gouvernementale. Le gouvernement n’en est pas responsable et c’est au Parlement de le contrôler. Une décision du Conseil constitutionnel stipule même que le CCME n’est pas rattaché au gouvernement", a fait savoir mardi à l’hémicycle Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement et la société civile.
Nezha El Ouafi, députée du Parti Justice et Développement (PJD) estime pour sa part que "le CCME a perdu toute crédibilité aux yeux des Marocains résidant à l’étranger (MRE), le Conseil n’ayant tenu aucune assemblée plénière depuis 2008. Le dahir de création de cette instance prévoit l’organisation d’au moins une assemblée par an".
La députée islamiste attribue aussi l’augmentation du nombre des MRE adhérant au Chiïsme et à la mouvance jihadiste au manque d’encadrement religieux des Marocains de l’étranger.
Dans une interview accordée à Radio Atlantic, Jamal Eddine Ryane, président du mouvement des Marocains démocrates résidant à l’Etranger, avait affirmé que le mandat de 4 ans du CCME a expiré en décembre 2011, sans que celui-ci ne propose son rapport d’activité au Roi Mohammed VI.
"Le dahir de création dit clairement que le CCME est une version provisoire pour quatre ans et, c’est une loi, avec la nouvelle Constitution, qui devrait définir comment le prochain conseil doit être constitué", a expliqué récemment Driss El Yazami. président du "CCME" à la Vie Eco.
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