
Démolition controversée d’un café à Fès
Un café installé depuis plus de deux décennies dans un jardin public de Fès a été démoli par les autorités. L’établissement, situé dans le quartier d’Agdal, était exploité par...
Des acteurs politiques ou potentiels candidats aux élections de 2026 dans les régions de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi tentent de bloquer les opérations de démolition des bidonvilles, des constructions anarchiques et des bâtiments menaçant ruine, ainsi que les opérations de relogement afin de préserver leurs circonscriptions électorales, voire leur électorat.
Des informations et des fuites concernant les éventuels redécoupages électoraux des circonscriptions, sur la base des opérations de démolition et de relogement enregistrées tout au long de l’année passée et au début de l’année en cours mettent en alerte des responsables organisationnels de partis politiques actifs dans les régions de Casablanca-Settat et Marrakech-Safi. Selon des sources à Hespress, les potentiels candidats recherchent ces informations afin de déterminer leur direction électorale, de décider du lieu où ils se présenteront et de la couleur politique qu’ils porteront lors des élections de 2026. Pour ce faire, ils ont eu recours à des intermédiaires pour mobiliser des associations civiles dans le cadre de démarches anticipées visant à préserver leur influence auprès des habitants des nouvelles zones résidentielles, en particulier dans les périphéries et banlieues de Casablanca et de Marrakech, ont souligné les mêmes sources.
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Des présidents de communes seraient impliqués dans des tentatives de retarder et d’entraver les opérations de démolition de constructions anarchiques situées dans leur juridiction. Des considérations électorales les ont poussés à tenter de préserver certains regroupements de population, ont précisé les mêmes sources, soulignant que des rapports envoyés par des représentants de l’autorité, notamment des caïds et des pachas, aux services centraux ont inclus des plaintes contre des présidents de communes. Ces derniers ont tardé à fournir les équipements nécessaires pour exécuter des décisions de démolition ayant fait l’objet de jugements définitifs. Ils auraient prétexté de pannes de bulldozers ou de leur indisponibilité pour couvrir des constructions anarchiques qu’ils avaient autorisées en dehors du cadre légal. Une manière qui leur a permis de constituer des bases électorales au cours des dernières années.
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Pourquoi ces agissements ? L’éventuelle augmentation du nombre de sièges parlementaires, notamment dans plusieurs communes de la périphérie de Casablanca aiguise en réalité l’appétit des potentiels candidats.
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