Le locataire de l’Elysée connaissant l’amour du souverain marocain pour les arts plastiques, a offert ce tableau à Mohammed VI en gage d’amitié. Le chef d’Etat français s’est rendu à Tanger, une des villes marocaines préférées du monarque pour sceller la réconciliation avec le royaume après un an de brouille diplomatique, suite aux accusations de torture portées dans l’Hexagone contre le patron du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi.
"Je voulais qu’avec le Maroc nous puissions entrer dans une nouvelle phase de partenariat. C’est non seulement une longue histoire, mais ça peut être un avenir extrêmement fécond. Nous avons fait, après une période difficile, beaucoup de progrès", a indiqué dimanche François Hollande.
Le chef d’Etat français a affirmé dimanche que les difficultés entre Rabat et Paris "sont non seulement effacées, surmontées mais surtout dépassées".
D’après un observateur marocain, la France tient plus que tout à récupérer sa place de premier partenaire commercial du royaume, occupée aujourd’hui par l’Espagne. Paris est également déterminée à renforcer davantage sa coopération avec le royaume, un allié irremplaçable de l’Hexagone sur les plans sécuritaire et politique, mais aussi économique.
Pour détendre l’atmosphère lors de la visite officielle qu’il a effectuée au royaume, François Hollande a été jusqu’à inviter l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze à l’accompagner au Maroc. Rachida Dati et l’écrivain Tahar Benjelloun faisaient également partie de la délégation.