L’enquête, pilotée par la direction départementale de la police judiciaire (DTPJ) de Montpellier, a démarré suite à une alerte reçue le 22 mai 2023. Les services de renseignements ont ainsi pu identifier un certain nombre de messages et vidéos de propagande de l’État Islamique, diffusés par le prévenu sur Facebook entre novembre 2022 et mai 2023, rapporte Hérault Tribune. Ces publications appelaient explicitement au djihad et des attaques terroristes.
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Pendant sa garde à vue, l’homme, qui ne comptait à son actif qu’un simple défaut de permis de conduire en 2014, a reconnu avoir diffusé ces contenus. Les charges retenues contre lui étaient d’autant plus sérieuses que le Code pénal prévoit une peine pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement pour l’apologie du terrorisme via des messages en ligne.
Le Marocain a fait appel, son cas sera donc à nouveau examiné par la cour d’appel de Montpellier.