Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
Le "bateau de l’avortement" (abortusboot) de l’organisation néerlandaise "Women on Waves", se rendra au Maroc la semaine prochaine, pour y aider des Marocaines à avorter dans les eaux internationales. Cette action permettra de contourner la loi marocaine, qui interdit l’avortement.
Women on Waves a été invité au Maroc par le "Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles" (MALI), surtout connu pour sa lutte pour le droit de manger en public pendant le Ramadan. Depuis peu, MALI se bat aussi pour la légalisation de l’avortement au Maroc, où toute personne impliquée dans un avortement clandestin, risque jusqu’à 2 ans de prison.
Sur le bateau, les Marocaines souhaitant mettre fin à leur grossesse, pourront le faire sans enfreindre la loi marocaine, puisqu’une fois dans les eaux internationales, tout ce qui se fait à bord tombe sous coup de la loi néerlandaise.
Actuellement au Maroc, une grossesse peut uniquement être interrompue si elle représente un danger pour la mère. Une réforme de cette loi est toutefois étudiée, afin de légaliser l’avortement en cas de viol, d’inceste où de déformation fœtale.
D’après l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin, plus de 600 avortements sont pratiqués quotidiennement par des docteurs au Maroc. A cela s’ajoutent 200 avortements clandestins par jour.
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