Médecins, associations et parlementaires ont débattu pendant deux jours dans la capitale marocaine sur l’avortement clandestin pratiqué. Celui-ci serait d’ailleurs pratiqué à une moyenne de 800 cas par jour. Le but de cette rencontre : faire adopter une loi sur l’avortement légalisant celui-ci dans certains cas.
Sous le thème "Ensemble contre l’avortement à risque", cette première conférence nationale sur l’avortement clandestin a été initiée par l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin dirigée par Chafik Chraïbi, médecin gynécologue.
Celui-ci explique sa démarche : "L’interdit n’empêche personne. Les grossesses non-désirées sont là et les avortements sont là. Beaucoup de femmes n’ont pas les moyens de se faire avorter dans le privé. Elles se détournent alors vers un genre d’avortements qui est très dangereux et c’est ce qui m’a révolté." (AFP).
Rappelons qu’au Maroc les personnes qui y ont recours et les médecins la pratiquant encourent jusqu’à 30 ans de prison.