La Fédération nationale des associations des cafés, restaurants et unités touristiques du Maroc s’oppose à la procédure de saisie des comptes bancaires et des actifs commerciaux des professionnels, et fait un plaidoyer dans ce sens.
Selon le quotidien français La Tribune, les banques et assurances françaises sont de plus en plus nombreuses à délocaliser leurs services de back-office au Maroc.
La main d’œuvre marocaine, peu coûteuse, qualifiée et francophone reste l’un des éléments les plus attractifs pour les professionnels français qui profitent également de nombreux avantages proposés par le Maroc en terme d’offshoring (plateformes dédiées, avantages fiscaux). D’autres préfèrent s’installer directement sous leur propre enseigne dans le Royaume tel Axa, qui compte à ce jour quelque 600 salariés au Maroc.
Et même si la France déplore ces délocalisations, le Maroc lui ne compte pas se priver de cette manne. Afin d’attirer un maximum d’investisseurs , une formation de 9 mois aux métiers de l’offshoring est proposée aux chercheurs d’emplois par l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). Cette formation comprend entre autres des cours de français, de droit, de compatibilité en plus d’une formation spécifique aux futurs assureurs.
Rappelons que le Maroc à travers le Pacte national pour l’émergence industrielle (2009-2015) vise à capter un maximum d’investissement, grâce notamment à la réalisation de plateformes offshores tels CasaNearshore, le Technopolis de Salé, FèsShore ou encore TetouanShore
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