Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a apporté des clarifications au sujet des démolitions dans les zones côtières.
La démolition du Mémorial de l’Holocauste par les autorités marocaines pour absence d’autorisation a provoqué la colère de l’ONG à l’origine du projet. Celle-ci vient de réclamer à l’État marocain une indemnisation de 100.000 euros, pour les pertes subies.
L’ONG allemande, Pixel Helper, avait entamé des travaux de construction d’un espace en hommage aux juifs assassinés par les nazis durant la deuxième guerre mondiale, dans la Commune d’Aït Fasqa, près de Marrakech.
Faute d’autorisation, les autorités ont procédé à la démolition du Mémorial, entraînant la colère de l’ONG qui, dans un communiqué publié sur Facebook, dénonce cet acte qu’elle qualifie de profanatoire.
"Pixel Helper proteste contre la destruction disproportionnée du Mémorial des Juifs assassinés en Europe et contre la persécution des minorités telles que les roms, les ouïghours musulmans et les gays", écrit l’Association.
Interrogé sur le problème des autorisations, le fondateur du projet, Oliver Bienkowski, a reproché aux autorités leur indifférence. Il a précisé :"Malheureusement, dès le départ, les autorités ont refusé toute coopération et, au cours de la première année, toutes les demandes de rendez-vous ont été rejetées par le maire".
En raison des dommages subis et de la profanation d’objets de valeur tels que l’arc-en-ciel et des équipements onéreux, l’ONG réclame un dédommagement de la part de l’État marocain, d’une valeur de 100.000 euros.
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