Le président du tribunal d’instruction de Saragosse, chargé de l’enquête sur l’affaire Bhaim Ghali, a déclaré un non-lieu concernant l’implication de l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya dans l’entrée en Espagne du leader du Front Polisario.
Dans une ordonnance en date du 7 octobre, le juge a rejeté la requête du procureur du roi de poursuivre González Laya et déclaré un non-lieu, indiquent des sources judiciaires à La Vanguardia.
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González Laya a comparu lundi 4 octobre devant le juge Rafael Lasala qui enquête sur les conditions d’entrée « illégale » en Espagne du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, et recherche le responsable qui a donné les instructions dans ce sens.
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Lors de sa comparution, l’ancienne ministre a déclaré que l’entrée de Ghali en Espagne est une « décision politique », et que pour raison de secret d’Etat, elle ne pouvait pas révéler l’identité du responsable qui a donné les instructions.
L’arrivée de Ghali en Espagne a provoqué une grave crise diplomatique avec le Maroc, laquelle a emporté González Laya du gouvernement de Pedro Sánchez à la faveur du remaniement intervenu mi-juillet.
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