La recrudescence des nouvelles contaminations n’a pas plaidé en faveur des acteurs de l’événementiel. Interpellé au sujet d’une prochaine reprise des activités par le groupe parlementaire de la CGEM, de la seconde Chambre du Parlement, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a rejeté leur demande.
« On ne peut pas autoriser les acteurs de l’évènementiel à reprendre [leur activité], tout en continuant à interdire l’organisation des mariages et des funérailles », a déclaré le ministre de l’Intérieur. Même la proposition de l’une des conseillères à la seconde Chambre plaidant pour l’autorisation des manifestations regroupant entre 50 et 100 personnes n’a pas reçu un écho favorable auprès d’Abdelouafi Laftit.
Selon le ministre de l’Intérieur, ces évènements réunissant entre 50 à 100 personnes ne pourront pas permettre au secteur « de sortir la tête de l’eau ». Au dire du membre du gouvernement, une reprise des activités évènementielles est risquée dans la situation actuelle. « Les rassemblements sont des clusters et tant que la situation épidémiologique est ce qu’elle est, tant que nous ne sommes pas sûrs à 100% que la reprise de ce secteur ne constitue pas un danger pour la population, l’évènementiel ne reprendra pas », a-t-il ajouté.