
Maroc : le PJD miné par des divisions
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La Cour de cassation vient d’annuler l’élection d’Imane Sabir du Parti de la Justice et du Développement (PJD) à la présidence de la commune urbaine de Mohammedia. Son parti ne s’avoue nullement vaincu, et compte bien faire face au RNI qui voit plutôt venue son heure pour récupérer le fauteuil qu’on lui avait « volé ».
Les élections communales étant prévues en 2021, toute l’attention est désormais portée sur les commandes de la mairie pour les mois restants de ce mandat. C’est la porte ouverte à une lutte sans merci entre les membres du PJD et ceux du Rassemblement national des indépendants (RNI) qui sont prêts à tout pour leur retour à une gestion des affaires locales, indique Al Ahdath Al Maghrebia.
Zoubida Taoufik, c’est le nom de la candidate RNI à la succession d’Imane Sabir, élue le 31 décembre 2018, en succession à Hassan Antara, du même parti, dont l’élection, rappelle le quotidien, avait elle aussi été annulée.
Mohamed Atwani du RNI, avait accusé son adversaire à ce scrutin d’avoir fait obstacle au processus des élections avec le concours de certains éléments qui l’avaient agressé, pour l’empêcher d’accéder à la salle où se tenait l’assemblée. Une agression qui a valu à Mohamed Atwani une d’invalidité de 31 jours suite à son évacuation aux urgences de l’hôpital Moulay Abdellah. Et puis, on reprochait à l’élection d’Imane Sabir, la présence de 22 élus sur les 47 que compte le conseil en violation de la loi organique 113-14 relative aux communes, qui stipule que le conseil ne peut délibérer valablement qu’en présence de la majorité absolue des membres en exercice, soit 24 membres.
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