Hamza veut conquérir l’Afrique avec son rap métis (vidéo)

Encore peu connu du grand public, Hamza fait quand même son petit bonhomme de chemin et arrive à toucher les coeurs de milliers d’internautes, notamment, sur YouTube. En témoignent les sorties de ses mixtapes, "H24", en 2015, et, "1994" qu’on découvre deux ans plus tard. Son style musical éclectique, qui fait la part belle au Hip-hop (Rap, R&B, Dancehall, ...), lui permet de contenter les goûts des nombreux mélomanes et de compter un public qui prend du volume.

Une musique cosmopolite

Hamza a donné la mesure de son talent, récemment, lors de son concert au Festival "We Love Green", en région parisienne. Devant un public cosmopolite, le jeune Bruxellois a, notamment, présenté le répertoire de son premier album, en mars dernier. Un disque qui compte plusieurs collaborations, entre autres, avec la chanteuse française, Chris, le rappeur franco-malien, Oxmo Puccino, et, surtout, la nouvelle star de l’afro-pop, Aya Nakamura. "J’avais vraiment envie de faire un son avec elle. Les collaborations entre artistes hommes et femmes sont rares dans le Hip-hop et, vu qu’on partage le même label, ça s’est fait naturellement", confie le protégé de l’écurie "Rec.118".

En ce deuxième jour du Festival, qui se tient sur le parc de Vincennes, Hamza, qui s’est camouflé derrière des lunettes de soleil blanches et une casquette, s’est affiché dans une simplicité vestimentaire qui contraste avec la tendance "bling bling" que l’on remarque dans ses clips : tee-shirt noir, jeans troués, baskets blanches.

Hamza ne tarit pas d’admiration pour Young Thug, rappeur afro-américain et natif d’Atlanta. Il avoue ne pouvoir échapper aux thèmes récurrents de son style musical sur lesquels s’appuient d’ailleurs ses textes de chanson : argent, femmes, drogue. Toutefois, rassure-t-il, "ce qui fait la différence pour moi, ce sont les mélodies".

Voici le clip "Paradise", tourné, bien sûr, au Maroc :