"Comment ne pas qualifier de pédophilie l’attitude d’une personne qui oblige son enfant à porter le voile, sous prétexte qu’elle est l’objet de convoitise ?", s’est interrogée Nezha Sqalli, lors d’un débat organisé mardi en visioconférence par l’équipe de recherche de l’université Ibn zohr à Agadir sur la question de la peine capitale.
La coordinatrice du réseau des parlementaires contre la peine capitale a souligné que l’appel à "exécuter le meurtrier d’Adnane" traduit un élan d’affection populaire, qui ne tient nullement compte des droits de l’homme.
La peine capitale n’est que la résultante d’un esprit vindicatif. La preuve en est, souligne l’ancienne ministre, le taux élevé de criminalité enregistré dans les pays qui continuent encore de l’adopter.