De la viande avariée destinée aux Casablancais saisie
Les éléments de la Gendarmerie royale ont réussi à intercepter un camion transportant de grandes quantités de viandes avariées. La saisie a eu lieu lundi lors d’un contrôle à...
Plusieurs associations de protection des animaux ont dénoncé les mauvais traitements subis par de nombreux animaux nés et vendus vivants en France pour être abattus dans les pays arabes, dont le Maroc. Des images insoutenables de ces animaux lors de leur transport vers le Maghreb ont été diffusées dans un reportage.
Les responsables d’association n’ont pas apprécié le sort réservé à ces animaux, rapporte TSA. Selon Adeline Colonat, membre de l’association Welfarm qui a assisté au convoyage de ces bêtes dans les ports de Sète, il s’agit d’un défilé interminable de camions qui remplissent les cargos de plusieurs étalages avec des animaux, des bovins, des ovins et des moutons dans le port de Carthagène en Espagne en période de chaleur en juillet et août derniers.
Dans les images diffusées par les associations au port de Carthagène, les animaux sont roués de coups avec parfois des décharges électriques. Selon TSA, un de ses animaux qui a échappé et qui a tenté de fuir par la mer a été rattrapé et bastonné avant d’être trainé dans le conteneur.
Pour Welfarm, il s’agit de la viande d’animaux mâles non désirée en France mais exportée vers ces pays du Maghreb, dont le Maroc. « Les animaux naissent en France dans des élevages intensifs ou de petite taille. Ensuite, ils vont passer par des centres de rassemblement où les animaux sont regroupés en fonction de leur taille et poids. Ils sont par la suite transportés par camion jusqu’au port de Sète ou alors de Carthagène ou de Tarragone », relate Adeline Colonat.
Ces cargos peuvent contenir jusqu’à 3000 animaux qui y subissent des traitements dégradants avant d’atteindre la destination finale. La durée du voyage peut varier entre deux ou 15 jours selon le pays de destination. L’activiste déplore également les conditions d’abattage. « On sait que dans ces pays, il n’y a pas d’infrastructure nécessaire pour l’abattage.
Au-delà de l’abattage sans étourdissement, c’est l’agonie de l’animal qui est très longue ». A l’en croire, la mise à mort de ces bêtes est interminable et les éleveurs n’ont pas les moyens d’immobiliser les animaux. « Ils leur courent après, ils les frappent, ils les traînent avec des cordes, ils les suspendent par les pattes. C’est vraiment toute la partie qui précède la mort qui est insupportable pour l’animal », déplore-t-elle. Au dire d’Adeline Colonat, la France ne devrait envoyer seulement des carcasses et de la viande.
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