Ryad Mezzour annonçait l’année dernière l’installation d’usines de batteries, une « étape logique » pour muer vers le tout électrique. À l’époque, le ministre de l’Industrie avait parlé d’une grande usine qui devrait coûter environ 2 milliards d’euros et permettre d’équiper 300 000 véhicules. Lors d’un forum à Casablanca cette semaine, Mezzour a déclaré aux médias locaux qu’il a deux projets sur la table dont les montants s’élèvent à 10 milliards d’euros, soit 6 milliards pour l’un et 4 milliards pour l’autre.
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La première offre vient du fabricant chinois de batteries CALB, qui se prépare à ouvrir une grande usine à Sines, au Portugal et a présenté, lors d’un forum à Pékin, une nouvelle technologie de batterie de haute performance qui se charge en 10 minutes seulement. La deuxième offre est celle du fabricant chinois de batteries SVolt Energy Technology Co. Filiale de Great Wall Motor, partenaire de BMW, la société possède déjà deux usines en Allemagne, dont l’une commencera à fournir Stellantis à partir de 2025, selon Bloomberg.
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Outre les faibles coûts et les facilités offertes pour attirer les fabricants de batteries, le Maroc dispose également de certaines ressources nécessaires à la production de batteries. L’entreprise coréenne LG, deuxième fabricant mondial de batteries et partenaire de Stellantis au Canada, vient d’annoncer un accord avec le producteur chinois Yahua pour la fourniture d’hydroxyde de lithium au Maroc.