Maroc : de gros moyens pour remédier à la pénurie d’eau
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Les parties prenantes publiques et privées du mégaprojet d’unité de dessalement à énergie éolienne pour l’irrigation à Dakhla s’activent pour le lancement des travaux.
D’un coût global de 1,98 milliard de DH, le projet porte sur la réalisation d’une unité de dessalement pour l’irrigation de 5.000 hectares de terres agricoles arables, rapporte Le Matin. Le réseau d’irrigation sera installé sur un linéaire d’environ 115 km.
Annoncé en 2016 dans le cadre du programme de développement de la région Dakhla-Oued Eddahab, le mégaprojet de dessalement à énergie éolienne pour l’irrigation à Dakhla sera réalisé en 48 mois sous forme de partenariat public-privé (PPP).
A la manœuvre, des opérateurs privés retenus suite à deux appels d’offres internationaux. La mission que le ministère de l’Agriculture leur a assignée consiste à cofinancer, concevoir, construire et gérer la future unité de dessalement à énergie éolienne ainsi que l’infrastructure d’irrigation, et ce, dans de "meilleures" conditions techniques, économiques et financières.
Pourquoi un tel projet pour Dakhla ? Selon les explications du ministère de l’Agriculture, cette région qui regorge de potentialités agricoles est soumise à une pression croissante sur les ressources en eau souterraine qui sont considérées comme étant fossiles et peu renouvelables. En conséquence, on observe une baisse du niveau de la nappe de Dakhla, par la salinisation de celle-ci. Cela constitue sans nul doute une menace pour le développement de l’agriculture, d’où la nécessité de mettre en œuvre ce mégaprojet.
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