Le Maroc accélère sur la 5G en vue de la coupe du monde 2030
Le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration aura à charge la gestion des télécommunications lors de la coupe du monde 2030. Ainsi en a décidé le...
En 2020, la bande passante Internet internationale et le trafic data et fixe ont augmenté en raison de la crise sanitaire. Face à cette hausse, un investissement de taille dans les infrastructures du Très haut débit (THD) s’impose et l’ANRT se met déjà à la tâche.
L’ANRT a récemment tenu un atelier sur la mutualisation et le développement des infrastructures du Très haut débit au Maroc, en collaboration avec la Banque mondiale et la société Financière Internationale. Une rencontre s’inscrivant dans le cadre de la réalisation de la Note d’orientations générales pour le développement du secteur des télécommunications à l’horizon 2023 (NOG-2023) et qui présage le renforcement de la concurrence à travers une régulation adaptée aux enjeux de développement du secteur et à l’instauration des modèles de mutualisation des infrastructures THD existantes et futures, fait savoir Les inspirations Éco.
L’organisation de ce webinaire tire sa source de l’importance des infrastructures du Très haut débit (THD) davantage révélé pendant la crise de la pandémie de Covid-19. D’après les statistiques de l’ANRT à fin 2020, la bande passante internet internationale a connu une progression annuelle de 27,26 %. Même chose au niveau des trafics data et fixe.
Par ailleurs, les infrastructures du Très haut débit représentent les technologies qui favorisent des débits de haut niveau, en avance sur les débits de l’ADSL. Il s’agit entre autres, des connexions câble ou fibre optique donnant accès à des débits allant de 30 Mbit/s à 1 Gbit/s. Ainsi, malgré les efforts déjà consentis en termes de pénétration d’Internet dans le royaume, plusieurs aspects restent à explorer.
Lors de ce webinaire, des exemples de réussite dans ce secteur ont été donnés. Il s’agit principalement du co-financement des infrastructures de télécommunications. Dans ce sens, les investissements pouvant permettre le développement du THD et favoriser une couverture et une qualité de service de bon niveau au Maroc ne sont pas négligeables, souligne le quotidien.
Aller plus loin
Le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration aura à charge la gestion des télécommunications lors de la coupe du monde 2030. Ainsi en a décidé le...
Le Maroc veut s’engager sur le chantier des tribunaux électroniques, un vœu formulé par le premier président de la Cour de cassation, et président délégué du Conseil supérieur...
Avec de nouveaux services numériques 100 % marocains, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) s’emploie à assurer au royaume sa souveraineté digitale. Elle a procédé,...
L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT)a défini de nouvelles priorités pour le secteur des télécoms les quatre années à venir. C’est l’essentiel à...
Ces articles devraient vous intéresser :