Les messages qui y sont écrits menacent tous « ceux et celles coupables de blasphèmes », rapporte Libération. Interrogé par le journal, un acteur associatif déclare :« On dirait que ces gens s’adressent à des non musulmans, leur discours cache mal aussi bien la menace que la haine qui emplit les instigateurs. Quant au terme « mécréant », il est clair qu’il exhorte les fanatiques à commettre l’irréparable. C’est pourquoi les autorités sont appelées à faire preuve de vigilance, face à ce genre de comportements ».
La menace est à peine voilée puisque sur les tracts qui ont également été collés sur certains bus de la ville, il y avait la mention « Hadari » (Attention) en guise d’avertissement à toutes celles et ceux qui enfreignent les règles. Les auteurs ont tenté de donner plus de crédit à leur texte et citant plusieurs versets du coran.
On note par ailleurs une tache rouge en bas du message, rappelant celle du sang. Une allusion à la mort et la « tendance sanguinaire des groupes extrémistes », écrit le journal.
Une enquête a été ouverte par les services de police pour tenter de mettre la main sur les auteurs de ces affiches et ceux qui ont permis leur impression et leur diffusion à travers la ville.