Dans une question adressée au ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, la députée fédérale belge, Gwenaëlle Grovonius, l’a interpellé sur la déclaration « pour le moins insidieuse » de Francken, qui est « loin d’être la première posture polémique que prend le secrétaire d’Etat à l’encontre du Maroc et de ses ressortissants dont il doutait de la valeur ajoutée en Belgique ».
La députée belge se demande si le ministre des Affaires étrangères va « prendre ses distances et condamner les graves insinuations de Théo Francken à l’égard du Maroc » et affirme « ne pas admettre que l’on mette sur un pied d’égalité un pays partenaire de notre Coopération au développement et de notre diplomatie ».
Lundi, l’ambassade du Maroc à Bruxelles a exprimé ses « vives protestations et sa profonde indignation suite aux déclarations du secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, M. Theo Francken » estimant les propos du ministre « politiquement inacceptables et totalement inappropriées ».
Ce dernier avait cité le Maroc parmi « les pays où les droits de l’homme ne sont pas respectés ».