L’Office national des chemins de fer (ONCF) a lancé un appel d’offres pour la construction d’une voie ferrée à grande vitesse de 375 kilomètres reliant Kénitra à Marrakech.
Il n’est à ce jour pas prévu de lancer des lignes à grande vitesse en Algérie, du moins pas à court ni à moyen terme, et suivre donc l’exemple du Maroc, vient de déclarer le directeur de l’Agence nationale d’études et suivi des investissements ferroviaires (Anesrif) .
Interrogé par la radio nationale algérienne, Azzedine Fridi a estimé que c’est la vitesse de 160 km/h qui est privilégiée avec également des lignes mixtes à 220 km/h. « Tout ce qu’on est en train de réaliser actuellement, c’est la vitesse 160 km/h. Il y a des lignes à 220 Km/h, au-delà de cette vitesse, c’est un autre système de transport (…) Pour le moment, on ne peut pas le faire », a-t-il indiqué, n’excluant toutefois pas à l’avenir des construire des lignes pouvant atteindre 350 km/h, rapporte le site TSA.
« Si on va vers la vitesse de 350 km/h, ce sera uniquement pour le transport de voyageurs, or dans le monde entier, pour diminuer le coût d’entretien d’une voie à grande vitesse, on cherche maintenant des lignes mixtes, c’est-à-dire pour faire le fret et les voyageurs », a-t-il fait valoir.
TSA rappelle que le Maroc disposera à son lancement cette année de la seule ligne TGV d’Afrique. Celle, dont le lancement commercial est prévu en juin prochain, reliera les villes de Tanger à Casablanca.
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