Le Polisario écarté du sommet Afrique-Italie
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Mohamed El Ouali Akeik, le plus haut chef militaire du Front Polisario, est actuellement au pays basque en Espagne pour un suivre un traitement médical. Contrairement à l’hospitalisation en 2021 en Espagne de Brahim Ghali, le leader du mouvement indépendantiste sahraoui, le séjour du responsable militaire ne semble pas irriter le Maroc.
Mohamed El Ouali Akeik, 73 ans, est au Pays basque pour subir un examen et se faire opérer de la cataracte. La nouvelle de son séjour en terre espagnole a été révélée samedi et confirmée dimanche par la délégation du Polisario en Espagne, rapporte El Confidencial, soulignant que la Moncloa et le ministère espagnol des Affaires étrangères n’ont pas réagi à cette information.
Ce déplacement du haut dirigeant militaire sahraoui ne suscitera pas de tensions entre le Maroc et l’Espagne, comme ce fut le cas avec Brahim Ghali en avril 2021. Le chef du Polisario avait été admis, sous une fausse identité, à l’hôpital San Pedro de Logroño en raison de complications du Covid-19. Le gouvernement espagnol avait manqué de porter cette information aux autorités marocaines, ce qui a entraîné une crise inédite entre les deux pays, laquelle a pris fin en mars 2022 après le soutien espagnol au plan marocain d’autonomie du Sahara.
À lire : Affaire Brahim Ghali : le début d’une longue crise entre l’Espagne et le Maroc
Cette fois-ci, le gouvernement espagnol a sans doute informé Rabat de l’arrivée de Mohamed El Ouali Akeik qui, comme Ghali, est né à Laâyoune et a la nationalité espagnole. Le haut gradé est considéré comme le « numéro deux » du Polisario. Avant ses fonctions actuelles qu’il exerce depuis trois ans, il avait été premier ministre et ministre des « territoires occupés » de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Avant la crise provoquée par l’arrivée de Ghali, plusieurs personnalités sahraouies venaient se faire soigner en Espagne. Par exemple, Ahmed Boukhari, représentant du Polisario auprès des Nations Unies, est décédé en 2018 à l’hôpital de Cruces en Biscaye. Deux ans plus tard, Mohamed Khaddad, chargé des relations internationales du mouvement sahraoui, est décédé dans un hôpital de Madrid.
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