Maroc : le tourisme attend une aide de l’Etat
Le secteur du tourisme reste sérieusement affecté par la pandémie du coronavirus et devra batailler dur pour redorer son blason et restaurer les chiffres qui faisaient sa fierté.
Les professionnels du tourisme redoutent de ne pas être en mesure de payer la taxe professionnelle arrivée à échéance avant le 30 juin. Et pour cause, les trois mois d’inactivité et d’autres échéances fiscales.
Le paiement de la taxe professionnelle (ex-patente) coïncide avec d’autres échéances fiscales : la régularisation de l’IS au titre de 2019, le règlement du 1er acompte de l’IS pour ceux qui avaient opté pour le report du 1er, le paiement du 2e acompte pour les contribuables n’ayant pas demandé la dispense avant le 15 juin…, rapporte L’Économiste.
Bon nombre de contribuables ont du mal à payer cette taxe et ces impôts. C’est le cas des professionnels du tourisme. Plusieurs établissements ne seront pas actuellement ou après la levée de l’état d’urgence sanitaire capables de s’acquitter surtout de cette taxe après trois mois d’inactivité, sans le moindre revenu.
La réouverture n’est prévue qu’en septembre dans certaines régions, précise Brahim Bahmad, président du Cercle des fiscalistes du Maroc (CFM). Sur le terrain, force est de constater que certaines structures sont restées fermées pour des raisons économiques ou par décision administrative.
La situation de la majorité des entreprises touristiques est loin d’être reluisante. Le CFM a d’ailleurs adressé un mémorandum au ministère des Finances dans lequel il propose "un abattement exceptionnel de 50% des taxes locales assises sur l’investissement pour les secteurs durement touchés : taxe professionnelle, taxe sur les terrains non bâtis…". Pour le cercle, il serait aussi plus équitable de rembourser les entreprises ayant déjà payé ces taxes.
Aller plus loin
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Le Maroc ne voit plus l’ombre d’un touriste en cette période où sévit le coronavirus. Les hôtels et les restaurants se sont vidés, au grand dam des professionnels du secteur.
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