A Oujda, 100 dirhams de plus pour s’asseoir dans un restaurant
Un café situé à la frontière maroco-algérienne, à Oujda, se retrouve au cœur d’une vive controverse. La raison ? Le propriétaire a décidé de facturer des frais supplémentaires...
Des photos de factures de consommation élevées des cafés et restaurants circulent ces derniers temps sur les réseaux sociaux au Maroc, suscitant une vive polémique sur les prix exorbitants pratiqués par ces établissements en cette saison estivale.
Les avis sont partagés sur le sujet. Certains estiment que les auteurs de ces clichés ont consommé dans des restaurants de luxe, ce qui justifie ces factures salées. Selon eux, les concernés n’ont pas à venir se plaindre sur les réseaux sociaux, car « les prix sont fixés dans le menu » de ces établissements et ils n’étaient pas obligés de commander.
D’autres en revanche soutiennent que de nombreux propriétaires de restaurants et d’hôtels profitent de la saison estivale, où affluent de nombreux MRE et de touristes étrangers dans le royaume, pour augmenter les prix. « Les prix sont libres, et ce qui est obligatoire, c’est leur affichage », explique à ce sujet Bouazza Kharrati, président de l’Union marocaine des droits des consommateurs.
À lire : Cafés et restaurants : La colère des Marocains face à des prix gonflés
« Le consommateur doit vérifier la liste des prix et, s’il voit que ceux-ci ne correspondent pas à son pouvoir d’achat, il doit se rendre ailleurs, exerçant ainsi son droit de choix, ce qui obligera le commerçant à modifier ses prix pour attirer les clients », renchérit Kharrati.
Le débat sur l’augmentation des prix des restaurants et des hôtels pendant la saison estivale revient chaque année. Les restaurants qui n’indiquent pas les prix dans les menus essuient de vives critiques de la part des internautes qui les accusent de profiter de l’ignorance des consommateurs en leur imposant des prix après consommation.
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