La Société nationale de radiodiffusion et de télévision marocaine (SNRT) a annoncé le lancement de quatre nouvelles chaînes sportives, dans la perspective de la Coupe du monde 2030.
Saâd El Mjarred.Saâd El Mjarred, une étoile marocaine qui brille dans le ciel libanais. Doté d’une voix exceptionnelle dont la profondeur émeut l’auditeur, ce jeune Marocain s’impose avec force dans l’émission « Superstar » de la chaîne de télévision libanaise Future.
La grande révélation de Superstar arabe de cette année est sans conteste le jeune talentueux Saâd El Mjarred. Avec sa voix envoûtante, pure et forte, il a réussi à s’imposer et atteindre l’étape finale et décisive de l’émission, qui en est à sa quatrième édition. Actuellement, sept autres candidats originaires du Liban, de la Syrie, de la Tunisie et de l’Egypte, sont en compétition pour le prestigieux titre de Superstar. Outre sa voix subtile teintée de romantisme, Saâd impressionne par son aisance à chanter ainsi que par son excellente et admirable interprétation des grands succès de George Wassouf et d’Oum Keltoum, entre autres.
Ce qui lui a valu une brassée de louanges de la part des membres du jury, composé des compositeurs Ilyass Rahbani, Abdallah Legâoud, Ziad Botros et de la cantatrice Fadia Tanb Elhaj. Le prochain rendez-vous de l’émission, prévu pour dimanche 15 avril, est très attendu par ses fans dont sa plus grande admiratrice, sa mère Nezha Regragui, qui ne cache pas sa fierté pour son fils.
« Je suis fière de mon fils. Il a réussi à réaliser un joli rêve qui le berce depuis l’année dernière. Il souhaitait participer à Superstar. Il a réussi. Et maintenant, il est présent en force sur le podium », se félicite la grande actrice marocaine. Son idole et mentor est son père, le chanteur à la voix suave, Bachir Abdou, de son vrai nom Bachir El Mjarred. D’ailleurs, c’est lui qui l’a initié à l’art. Depuis son bas âge, Saâd a appris à manipuler les instruments de musique comme la guitare. Son instrument fétiche, par contre, est l’orgue.
Ayant été élevé dans une famille d’artistes, Saâd a révélé un don précoce pour la musique et le chant, plus particulièrement le raï. Son chanteur préféré est le ténor de la chanson raï, Cheb Khaled. Il ne manquait jamais ses concerts organisés au Maroc. Très proche de son père, il l’accompagnait à tous les événements artistiques. Saâd partageait sa vie entre sa passion pour la musique et les arts martiaux. « Mon fils pratiquait le taekwondo. Il adorait ce sport », confie sa mère.
Son amour pour la musique est plus fort qu’il a abandonné ce sport pour se consacrer à ses études en musique à New York, aux Etats-Unis. En effet, ce natif de Rabat en 1985 s’est installé en Amérique à l’âge de 16 ans. Après avoir fait ses études primaires à l’école privée Saâda, puis des études secondaires au lycée Lalla Aïcha de la capitale, Saâd a eu son baccalauréat aux Etats-Unis. Après quoi, il s’est inscrit dans un institut de musique pour enrichir ses connaissances artistiques et aiguiser son talent.
Malgré son jeune âge, Saâd s’est très vite fait une réputation à New Jersey. « Saâd est très actif et dynamique. Il travaille et étudie en même temps. Il est très indépendant et compte sur ses propres capacités. Il chantait dans les hôtels de New Jersey. Il a réussi grâce à son talent à se forger une réputation dans cet Etat d’Amérique sous le nom de Saâd Abdou », raconte Mme Regragui, l’air fier. Ambitieux, Saâd a décidé de participer à Superstar arabe pour entrer dans la cour des grands. Cette émission, diffusée sur la chaîne libanaise Future, fait un tabac auprès de la jeunesse arabe. Elle en est à sa quatrième édition et ne finit pas de faire parler d’elle. C’est d’ailleurs cette émission qui a révélé des noms célèbres comme Diana Karazon, Rowaida Attiya et Melhem Zein. Ils sont aujourd’hui des stars sur la scène arabe.
Saâd El Mjarred représente dignement son pays à cet événement musical. Le devoir de le soutenir s’impose. Pour le faire, votez le numéro 6 en envoyant un SMS au 5814. L’élimination des participants se fait par vote. Alors soyez nombreux à voter pour Saâd. Il le mérite d’ailleurs amplement.
Aujourd’hui le Maroc - Khadija Skalli
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