Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.
Un an de prison ferme et une amende de 5 000 dirhams. C’est à cette peine que la chambre chargée des crimes financiers de la Cour d’Appel a condamné le professeur, coordinateur du Master, principal accusé dans l’affaire "Master contre de l’argent" à Fès. Quant à ses coaccusés, trois ont été condamnés à une peine de deux mois et à une année de réclusion ferme, tandis que trois autres ont été acquittés.
Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte le délibéré du procès, l’étudiant qui avait servi d’intermédiaire dans cette affaire, a été condamné à la même peine que le professeur, membre de l’association "Transparency Maroc". Six mois de prison ferme et une amende de 5 000 dirhams est la sanction infligée à son cousin, également impliqué dans l’affaire. Un autre étudiant écope de deux mois de prison ferme et d’une amende de 2 000 dirhams. Une enseignante universitaire, un fonctionnaire de l’Université, ainsi qu’un professeur du secondaire, ont été, quant à eux, acquittés.
Ces différentes sanctions ont été prononcées mardi après les plaidoiries des avocats de la défense, le réquisitoire du ministère public et le point de vue de la partie civile, en l’occurrence, l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah.
Le journal rappelle que cette affaire a éclaté à la faculté de droit de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah en 2018. Tout est parti d’un enregistrement sonore qui est tombé entre les mains des responsables de l’Université, qui ont décidé de porter plainte contre X. Un enregistrement dans lequel le succès à l’examen et un emploi étaient garantis aux étudiants contre la somme de 40 000 dirhams.
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