Amar Saadani a ajouté que l’Algérie a payé un lourd tribut, en finançant l’organisation qui porte le nom du Polisario pendant plus de 50 ans, sans qu’elle en tire un bénéfice.
Dans une déclaration au site algérien, TSA, Amar Saadani a précisé : "La relation entre le Maroc et l’Algérie est plus grande que le sujet du Sahara. Et, maintenant, les conditions sont réunies pour faire renaître l’Union maghrébine, surtout que la Tunisie vient d’élire un nouveau Président et que l’Algérie se prépare à de nouvelles élections".
Il a ajouté qu’il est "impératif de mettre un terme au sujet du Sahara, de rouvrir les frontières et de rétablir les relations entre le Maroc et l’Algérie, sachant que les fonds octroyés à l’organisation du Polisario depuis plus de 50 ans, et qui sont utilisés à mauvais escient par ses dirigeants, serviront mieux les différentes régions du pays".
L’ex-leader politique, qui est conscient des conséquences de ses déclarations, a affirmé les assumer pleinement, en précisant : "J’ai fait part de mon point de vue, qu’il plaise ou déplaise à certaines parties". Il a par ailleurs réaffirmé son choix d’un État de droit, qui accorde la liberté d’expression et qui sépare la notion d’autorité de la liberté et de la justice.