La Commission nationale des investissements a donné son aval à une série de 21 projets. L’investissement global de ces projets s’élève à 76,7 milliards de dirhams, l’équivalent de 6,98 milliards d’euros, selon un communiqué officiel du gouvernement.
La Maroc n’a jamais "paru aussi attrayant pour les investissements étrangers" qui "pleuvent’ actuellement sur le pays, écrit le mensuel du Arabies dans sa dernière édition sous le titre "Au Royaume de l’investissement".
Après avoir relevé que les investissements émiratis se chiffrent à présent à 15,5 milliards de dollars, dont un montant de neuf milliards investis par les groupes "Dubai Holding" et "Emaar", le mensuel fait savoir que les Saoudiens, qui sont déjà partie prenante au sein de nombreuses sociétés privées telle la SAMIR, sont intéressés par le port de Tanger et par la construction d’autoroutes.
Le Bahreïn n’est pas en reste dans la mesure où la structure d’investissement "Gulf Finance House" a présenté un projet touristique de six milliards de dirhams au Cap Malabata à Tanger.
Les
investisseurs koweïtiens et qataris sont également présents au Maroc. Pour "Arabies", les pays arabes ne sont pas les seuls à "manifester un certain intérêt en raison de la présence des Européens, qui ne sont pas en reste", faisant remarquer que les Espagnols sont attirés par la région de Tanger où de grands groupes ibériques achètent au prix fort des milliers de
mètres carrés pour y construire des complexes immobiliers et réaliser des projets touristiques faramineux.
Des groupes anglais, belges et néerlandais arrivent eux aussi, "attirés parune fiscalité adaptée, une offre foncière relative, un bon marketing et des infrastructures en total remodelage".
Les Français sont toujours en tête des investisseurs au Royaume. Les Belges, qui commencent à s’intéresser aux PME, investissent environ 10 millions d’euros par an dans les infrastructures (eau, assainissement) et la formation professionnelle.
Les Chinois, quant à eux, qui sont désormais sur les rangs avec notamment la construction d’un tunnel ferroviaire entre Sidi Kacem et Meknès, s’intéressent aux projets d’acide phosphorique et à la construction des fibres optiques, soumissionnent à tous les appels d’offres en "cassant les prix", financent des barrages, des piscines et des logements sociaux.
Synthèse de la Map
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