PJD : la construction d’un siège luxueux dans un quartier huppé fait polémique
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Des responsables du Parti de la Justice et du Développement (PJD) font depuis quelques jours, l’objet d’une procédure judiciaire. Des sources locales à Marrakech affirment que le maire de la ville et l’un de ses adjoints sont poursuivis pour "dilapidation des deniers publics", tandis qu’au nord à Tétouan, le maire de la ville fait, lui aussi, l’objet d’une procédure judiciaire pour les mêmes motifs.
Sale temps pour le Parti de la justice et du Développement. Dans la ville ocre, deux responsables du parti, à savoir, le maire de la ville et l’un de ses adjoints, sont déférés devant le juge d’instruction et seraient poursuivis, pour avoir conclu au moins 39 marchés publics sans respecter les procédures d’usage.
Pendant ce temps, affirment les mêmes sources relayées par La vie Éco, le tribunal administratif de la ville de Marrakech se penchera sur le cas d’un autre responsable local du PJD, plus précisément du président de la commune d’Aït-Melloul, dans le Grand Agadir. Celui-ci fait l’objet d’une procédure de destitution engagée par le ministère de l’Intérieur, pour mauvaise gestion des affaires publiques, indique le même média.
Par ailleurs au nord, notamment à Tétouan, l’élu PJD, maire de la ville, fait également l’objet d’une procédure judiciaire pour des faits similaires. Comme les autres membres du parti cités préalablement, il est poursuivi, "pour de nombreuses violations et irrégularités constatées par les missions de contrôle du ministère de l’Intérieur dans la gestion de la ville".
En la matière, ce sont les articles 241 et 381 du code pénal qui établissent les chefs d’inculpation. Le second article sanctionne l’usurpation de fonctions, tandis que d’après le premier, "tout magistrat, tout fonctionnaire public qui détourne, dissipe, retient indûment ou soustrait des deniers publics ou privés, des effets en tenant lieu ou des pièces, titres, actes, effets mobiliers qui étaient entre ses mains, soit en vertu, soit à raison de ses fonctions, est puni de la réclusion de cinq ans à vingt ans et d’une amende de 5 000 à 100 000 dirhams".
Les trois responsables du PJD risquent non seulement, une révocation, mais également, de perdre leur siège de député parlementaire.
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