Alors que la rentrée scolaire approche à grands pas, les parents d’élèves ne savent plus à quelle porte frapper, rapporte Hespress. Pour Abdelmalek Ababou, premier vice-président de la Fédération nationale marocaine des associations de parents d’élèves (FNMAPE), plusieurs parents se préparent à changer d’établissements pour leurs enfants. Ils veulent les inscrire dans les établissements publics, mais ils sont confrontés à des difficultés d’inscription, dont l’absence du document d’assurance.
Dans l’incapacité de fournir ce document, certains parents plaident pour que les établissements privés réduisent leurs frais de scolarité ainsi que les mensualités. Sourds aux appels des parents d’élèves et redoutant le scénario de l’année écoulée, ils exigent des parents de payer la première tranche de l’année scolaire en cours. A cela s’ajoutent des garanties financières sous la forme d’un chèque de garantie (illégal) qui comprendrait le montant des mois totaux de l’année en cours.
Au dire du premier vice-président de Fédération nationale marocaine des associations de parents d’élèves (FNMAPE), les écoles privées ne sont pas prêtes à comprendre les parents d’élèves. À l’en croire, "les étudiants représentent un fonds de commerce pour ces établissements face à l’indifférence du ministère de l’Education nationale"