Le rappeur Morad en prison

19 juillet 2024 - 18h00 - Culture - Ecrit par : S.A

Répondant favorablement à une demande du Parquet, le juge du Tribunal de Surveillance pénitentiaire a révoqué la semi-liberté du rappeur espagnol d’origine marocaine Morad.

Les ennuis judiciaires s’enchaînent pour le rappeur Morad. Mardi, il est retourné à la prison Brians 2. Sa semi-liberté a été révoquée. Il passait jusqu’à présent la nuit dans un centre ouvert de Barcelone, du lundi au jeudi, depuis que la commission de traitement du centre pénitentiaire lui avait accordé le régime ouvert. Son incarcération remonte à avril dernier. Il a commencé à purger une peine de six mois qui lui a été infligée pour infraction à la sécurité routière en 2022.

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En février dernier, Morad avait plaidé coupable et accepté une peine de deux ans de prison pour une confrontation avec la police lors du tournage d’un clip vidéo dans le quartier de La Florida à L’Hospitalet de Llobregat, près de Barcelone en 2021. Il avait également écopé d’une amende de 900 euros. La peine pour incitation aux troubles de l’ordre public et attaque avec usage d’un instrument dangereux avait toutefois été suspendue en raison de l’absence de précédents liés à ce type de délits et à la condition qu’il ne commette pas de nouveaux délits pendant une période de deux ans.

À lire :Le tournage d’un clip du rappeur marocain Morad dérape

Toujours en février, Morad a versé la somme de 10 000 euros au titre d’indemnisation à un agent des Mossos d’Esquadra dans une autre affaire judiciaire. Il lui est reproché d’avoir filmé l’agent pendant que celui-ci lui infligeait une amende et d’avoir publié les images sur ses réseaux sociaux. Le rappeur avait affirmé que l’agent était un « agresseur d’enfants ».

À lire :Le rappeur marocain Morad risque 6 ans de prison

Morad est très connu de la justice et de la police. En mai, le Parquet a requis 6 ans de prison contre lui pour outrage à l’autorité et détention illégale d’arme. Il est accusé d’avoir menacé des policiers avec une arme en juillet 2021 alors qu’il enfreignait le couvre-feu nocturne décrété pendant la pandémie de Covid-19.

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