Si le programme "Rabat, ville lumière" a permis de métamorphoser le paysage urbain de la capitale du Royaume grâce à la réalisation de dizaines de projets d’infrastructures et d’équipements de proximité, il faut néanmoins regretter le manque de suivi de ces travaux d’envergure.
Selon L’économiste, sur le terrain, ces projets, réalisés à coût de plusieurs milliards, ne bénéficient d’aucune gestion professionnelle susceptible d’en assurer la maintenance et la sauvegarde. C’est le cas notamment des terrains de sport, des jardins et de l’immobilier urbain.
Citée par le média, la Société, Rabat animation et Développement, qui a hérité de la gestion des sites, a affirmé : "Grâce à “Rabat, ville lumière”, la capitale s’est vue dotée d’une centaine de terrains de sport de proximité dont près de 50% dédiés au football, le reste aux diverses disciplines sportives".
Cependant, indique la même source, "une quinzaine de terrains de foot, en l’absence de maintenance régulière, se dégradent progressivement".
En réalité, la Société, Rabat animation et Développement, est limitée dans ses prérogatives et manque de moyens. "Nous ne disposons ni de budget ni de compétences en mesure d’assurer la rénovation des tapis en gazon et le grillage de clôture des terrains dégradés", a confié à L’économiste l’un de ses responsables.
Le responsable précise également que "les recettes dégagées par l’exploitation de ces stades restent limitées, ne permettant pas de réaliser les travaux de rénovation". Outre toutes ces difficultés, le média pointe du doigt l’absence d’une gestion professionnelle des stades.
Entre autres, le parc Al Karma et certains sites situés au niveau de la Corniche et dans les quartiers de Yakoub Al Mansour et de Youssoufia, qui subissent des détériorations avancées, sont cités en exemple, pour sonner l’alerte, afin de susciter la réaction des autorités compétentes.
Ces articles devraient vous intéresser :
