Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.
Des "fautes professionnelles" seraient à l’origine des sanctions et des mesures disciplinaires prises récemment par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), à l’encontre de responsables des services de police dans plusieurs villes du Maroc.
Certains responsables, dont des inspecteurs et des officiers de police, ont ainsi été mutés dans d’autres services ou affectés à de nouveaux postes dans des villes reculées, notamment dans les provinces du sud.
Le chef de l’arrondissement de "Sidi Othmane" à Casablanca a été muté sans mission à la "DGSN" et celui de "Hay Mohammadi Aïn Sebaâ" a été affecté à l’administration préfectorale de la même ville.
Les éléments affectés aux provinces du sud estiment que ces mesures disciplinaires sont injustifiées, créent des désagréments à leur famille et compromettent la scolarité de leurs enfants.
Des colères du Roi Mohammed VI ont, à plusieurs reprises, fait tomber des têtes dans les services de police et de gendarmerie royale pour fautes professionnelles. En 2011, Mustapha Mouzouni, préfet de police de Casablanca, a été affecté à Zagora en raison de fautes professionnelles commises lors d’une visite du Souverain à Casablanca.
Sur tout le territoire national, on dénombre, aujourd’hui, quelque 50.000 policiers travaillant parfois dans des conditions extrêmes. En France, 40.000 policiers sont déployés rien que dans la ville de Paris. L’ Algérie quant à elle, dispose de 190.000 policiers.
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