L’officier, un certain Mehrez Ammari, aurait ainsi financé des fauteurs de troubles pour provoquer les forces de l’ordre marocaines déployées dans plusieurs villes des provinces du sud afin de les pousser à l’ affrontement.
D’après le journal, les leaders de ces groupes auraient reçu jusqu’à 150 euros chacun pour mener "les opérations" sur le terrain. Ces incidents ont été programmés par les séparatistes en commémoration du 40ème anniversaire de la création du front Polisario.
Les membres de l’organisation Codesa (Collectif des défenseurs Sahraouis des droits de l’homme), Aminatou Haidar, Ali Salem Tamek et Ibrahim Dahan, se sont chargés de distribuer les sommes d’argent sur les fauteurs de troubles, ajoute le journal, citant des "sources sûres".
Ces incidents qualifiés de "vraie mascarade" par El Dia, avaient pour principal objectif de "servir la propagande des séparatistes en jouant sur la corde sensible des droits de l’Homme afin de susciter la sympathie des organisations humanitaires internationales et obtenir gain de cause".