Le groupe Orange ambitionne de renforcer ses investissements au Maroc où il emploie déjà quelque 3 500 personnes. Le géant français des télécoms place le royaume au cœur de sa stratégie d’expansion en Afrique et au Moyen-Orient.
Un Plan national stratégique pour les TI sera bientôt mis en place. C’est ce qu’a annoncé Mohammed Debbagh, secrétaire général du département de la Poste et des Télécommunications, lors d’un débat organisé jeudi 23 octobre à Casablanca par l’Association des ingénieurs de l’Ecole nationale supérieure d’information et d’analyses des systèmes (Aiensias). Ce plan « Emergence » baptisé IMPACT fera du secteur des TI un pilier de la croissance économique. « Avec ce plan, le secteur des télécoms contribuera à hauteur de 20 milliards de dirhams à l’économie nationale », a affirmé Debbagh.
L’étude du plan a été faite par A.T. Kearney, cabinet américain, spécialisé notamment en stratégie e-business. Il va accompagner, durant deux ans, le ministère d’Ahmed Réda Chami pour la mise en place du projet IMPACT.
Celui-ci se décline en plusieurs axes : promouvoir une industrie de logiciel ; renforcer la compétitivité des pépinières locales des TI ; sécurité informatique ; usage des TI dans les PME ; ressources humaines et compétences… « Ce Plan stratégique 2009-2013 devra proposer un modèle de développement en s’inspirant, par exemple, de l’offshoring », a ajouté Mohammed Debbagh.
A noter que de nouvelles structures seront mises en place. Un Conseil national de la technologie et de l’information devra voir le jour bientôt. Présidé par la Primature, il sera composé de six comités et se réunira deux fois par an. Par ailleurs, IMPACT ne doit pas être confondu avec la note d’orientation 2009-2013 sur laquelle planche actuellement l’ANRT. Une note qui vise essentiellement le secteur des télécoms. La note sera publiée au cours du 2e trimestre de 2009. Le CA des télécoms qui contribue actuellement à hauteur de 7% au PIB devra passer à 10% d’ici 2010. Ce document stratégique devra être auparavant validé par le conseil d’administration de l’ANRT.
D’un autre côté, le décret d’application relatif à la certification électronique est en cours de finalisation. Il va donc clarifier certaines dispositions de la loi 53/05 relative à l’échange électronique des documents juridiques. C’est le cas par exemple des modalités d’agrément et de contrôle des Prestataires de services de certifications électroniques (PSCE).
Source : L’Economiste - J. R.
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