Les partis politiques qui s’opposent au projet du TGV marocain aujourd’hui, l’applaudissaient auparavant et en ont même signé les premiers accords, a déclaré le ministre de l’Equipement et du Transport Abdelaziz Rebbah, lors d’une conférence de presse tenue samedi à Rabat.
Pour Rebbah, la ligne à grande vitesse permettra non seulement un important gain de temps de transport, mais aura aussi un impact significatif en terme de sécurité routière et sur les régions qu’elle traversera.
Omar Balafrej, président de l’ONG "Clarté Ambition Courage" adhérant au collectif "Stop TGV", est d’un tout autre avis. Le meneur du mouvement "Stop TGV" explique que le Maroc a besoin de s’industrialiser, et que les 4,5 milliards de dollars que coûtera la LGV équivaut à 6000 hectares de zones industrielles.
Jeudi, Aziz Rebbah s’était retiré d’une rencontre à laquelle des membres du gouvernement et des anti-TGV étaient invités à débattre de la question, suite à l’intrusion de jeunes distribuant des tracts qualifiant le projet de vol.
La ligne à grande vitesse, aujourd’hui ardemment défendue par le PJD, avait été qualifiée de catastrophique par Lahcen Daoudi peu de temps avant la nomination du gouvernement Benkirane.